1-C. Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. Il vaut mieux ne pas forcément couper les végétaux, les conserver au plus proche de leur coupe, les réutiliser au plus proche de leur coupe (mulch…), réutiliser les aliments de la veille pour ne pas les perdre, cuisiner toutes les parties consommables (dont les peaux si elles sont non toxiques)… Le compostage de proximité (sans véhicule, manuel, dans des composteurs faits de matières nobles…) est une bonne solution uniquement si l’on génère des biodéchets.

2-B et C. Du point de vue des traitements, le recyclage n’est jamais parfait. Même l’aluminium recyclable à 100 % utilisera de l’énergie, des transports, du stockage… pour être recyclé.
En termes de gestion écologique, on préférera généralement réparer, entretenir, réutiliser, reconditionner, consigner, ne pas utiliser, avoir ses propres contenants… plutôt que de recycler.

3-A et B. Il existe de nombreuses autres obsolescences comme : l’obsolescence de fonction, l’obsolescence de qualité, l’obsolescence de présentation, l’obsolescence par défaillance, l’obsolescence par insatisfaction, l’obsolescence par changements de besoins de l’usager, l’obsolescence fonctionnelle, l’obsolescence psychologique, l’obsolescence technologique, l’obsolescence économique, l’obsolescence absolue, l’obsolescence esthétique, l’obsolescence sociale, l’obsolescence par incompatibilité, l’obsolescence indirecte, l’obsolescence par notification, l’obsolescence par péremption, l’obsolescence écologique, la mort programmée ou conception visant à limiter la vie fonctionnelle/technique, la conception limitant les réparations, la conception esthétique, la conception pour la mode, la conception pour l’amélioration fonctionnelle à travers l’ajout et la mise à jour des caractéristiques du produit.

4-B. La teneur biosourcée minimale des gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table en matière plastique mentionnés au III de l’article L. 541-10-5 est de 50 % à partir du 1er janvier 2020 et de 60 % à partir du 1er janvier 2025.
L’utilisation de bioplastiques biosourcées, en lieu et place des plastiques issus des ressources fossiles (hydrocarbures), peut permettre une réduction des rejets de gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone, CO2). Cependant, pour l’ADEME, il reste à comparer l’impact environnemental de ces cultures intensives de maïs et autres cultures OGM qui consomment indirectement du pétrole par leur utilisation de pesticides et engrais mais aussi par leurs transformations et transports. De plus, une analyse comparative devrait aussi considérer l’eutrophisation, la nitrification, l’utilisation des terres, les impacts écotoxicologique et toxicologique, pour avoir une approche plus complète qu’uniquement par les gaz à effet de serre. En 2019, la biologiste Lisa Zimmermann a publié une étude démontrant que les produits en bioplastique d’origine végétale ont autant de « toxicité de base » que les matières plastiques à base de pétrole. L’ADEME met également les consommateurs en garde sur les dangers des bioplastiques suite aux résultats d’études sur leur réelle dégradation.

Tout est faux !

1. Par exemple, les chat viverrin chassent sous l’eau (https://www.youtube.com/watch?v=cso87inf29Q)
2. Les « fragiles » tardigrades ne supportent que des températures de −272 à +150 °C des pressions jusqu’à 6 000 bar, les rayonnements ultraviolets ou X et le vide spatial. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tardigrada)
3. En 2021, le record est passé de 750 pattes à 1 306 pattes. (https://www.courrierinternational.com/article/record-un-mille-pattes-ayant-vraiment-1-000-pattes-decouvert-en-australie)
4. Les colibris peuvent voler à reculons. (https://journals.biologists.com/jeb/article/215/20/3603/11039/Backward-flight-in-hummingbirds-employs-unique)
5. Les Neotrogla ont des relations sexuelles de 40 à 70 heures. (https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(14)00314-5)