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Manifeste de l’association

lundi 17 janvier 2022, par La graine

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Manifeste de l’association « de la graine à l’humus ». Le manifeste expose les bases de la vision de l’association et des méthodes utilisées...

Manifeste

« De la graine à l’humus » a pour objectif de mettre à disposition des ressources, à l’intention de divers publics, pour aller vers un développement durable. Des aspects théoriques comme pratiques sont abordés. Les productions sont disponibles pour toutes et tous en licences libres, autorisant le partage au plus grand nombre. Nous souhaitons partager des clés de réflexion habituellement réservées aux experts, afin que chacun puisse se les réapproprier et ainsi déboucher sur des actions très concrètes. Outre les productions de ce site, nous souhaitons collaborer à des projets existants allant dans le même sens (c’est-à-dire des productions libres en lien avec l’environnement).

Le nom « de la graine à l’humus » fait écho à la maxime « du berceau à la tombe », utilisé dans le cadre de l’Analyse de Cycle de Vie (ou ACV). L’ACV est une méthode d’évaluation qui détermine et quantifiant les impacts néfastes sur l’environnement d’un produit ou d’un service. L’expression « du berceau à la tombe » exprime la prise en compte de l’impact de toutes les composantes, depuis l’exploitation des ressources jusqu’à la fin de vie d’un produit. « De la graine à l’humus » a pour but d’avoir une vision axée sur la compréhension du fonctionnement de la nature, afin de minimiser les impacts néfastes de l’être humain sur son environnement.

Nous entendons utiliser un processus collectif de création de contenus mis à disposition gratuitement et sous licences libres. On apprend avant tout avec les autres, de manière transversale. Les productions pourront être agrémentées de nouvelles connaissances dans le temps, dans une logique d’amélioration continue. Pour être le plus factuel possible, les contenus devront être corroborés par des éléments concrets, techniques, voire scientifiques. Si, de toute évidence, les sciences ne sont pas parfaites, elles permettent un bon socle pour la compréhension et elles évoluent perpétuellement. Par sciences, nous entendons les sciences formelles (mathématiques, logique…), les sciences naturelles (chimie, physique, biologie…) et également les sciences humaines et sociales (psychologie, sociologie, histoire…). Les sciences formelles nous permettent de concevoir des outils pour la compréhension dans divers domaines. Les sciences naturelles appliquent les outils des sciences formelles à des domaines liés à la nature. Enfin, les sciences sociales sont intéressantes pour mieux comprendre les leviers utiles pour permettre des changements de pratiques. Certains apports universitaires comme la compréhension des biais cognitifs ou des méthodes d’éducation populaire comme la pédagogie active sont pareillement utiles à l’apprentissage. La pédagogie et l’accès au plus grand nombre sont des enjeux ambitieux, mais nécessaires.

Par environnement, nous entendons l’environnement naturel, c’est-à-dire les composants naturels de la planète Terre (air, eau, terre, roche, végétaux, animaux, …) ainsi que les phénomènes et interactions qui nous entourent (climat, chaîne alimentaire...). Cependant, pour les êtres humains, intégrer l’environnement social (contexte social, physique et culturel dans lequel on évolue) est également important. Ces deux notions de l’environnement sont essentielles afin d’ancrer des actions sur un territoire.

Nous tenons pour précepte que l’être humain, comme les autres espèces animales, est conditionné par son environnement. Il agit, la plupart du temps, en étant persuadé de faire au mieux pour lui-même et/ou son entourage. Un des buts fondamentaux de la graine à l’humus est de participer à une prise de conscience et d’accompagner un changement de pratiques. Afin de permettre des changements, il est nécessaire de démontrer les bienfaits dans le quotidien en termes de mieux-être social, culturel, de santé ou encore financier. Les publics sont accompagnés sans jugement, chacun avance à son rythme.


Concept

« De la graine à l’humus » agit dans le sens du développement durable [1].
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». [2]
Pour que cela soit plus que des mots (que cela soit une bonne intention non réalisée ou du « greenwashing »), il est important de confronter ce concept au travail effectué pour chaque projet.
Les trois piliers du développement durable sont le social, l’environnement et l’économie. Outre ses trois aspects, la gouvernance a aussi une importance.

Pour notre cas de figure, cette gouvernance doit être transversale, égalitaire et collaborative.
Ainsi, l’utilisation de l’open source (pour la méthodologie), du libre (pour l’éthique) et de méthodes participatives (web 2.0, sociocratie,…) font partie de cette gouvernance.


[1Il y aurait des choses à dire sur le mot développement durable ou développement soutenable… mais ceci n’est pas le propos ici

[2citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987)

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